L’homme qui voulait être heureux

L'homme qui voulait être heureux

Ces derniers jours, j’ai éprouvé le besoin de relire « L’homme qui voulait être heureux », le premier roman de Laurent Gounelle (spécialiste des sciences humaines), qui est devenu un best-seller international. Ce roman traite le sujet des croyances en s’appuyant sur les expériences de Julian – enseignant en vacances à Bali – qui va rencontrer un vieux guérisseur de renommée internationale.

Après relecture, je comprends mieux pourquoi : le personnage principal du roman rêve de se mettre à son compte dans une activité qui n’a rien à voir avec son métier actuel, ni avec son environnement familial et pour laquelle il va lui falloir acquérir de nouvelles compétences.

Je me retrouve beaucoup dans ce personnage et son actualité avec mes croyances, mes peurs, mes doutes et mon rêve/projet de création d’activité. Dans cet article, je souhaite partager avec vous ce qui m’a interpellée dans ce roman et qui me fait avancer dans ma quête d’équilibre de vie.

 

La rencontre

Julian ne veut pas quitter Bali sans avoir vu le célèbre guérisseur alors qu’il n’est pas malade. Quand il le rencontre, il lui demande un « check-up » ; verdict : « vous êtes en très bonne santé, mais vous êtes malheureux ». Le vieux sage lui pose des questions pour savoir ce qui ne va pas et Julian dévoile ainsi une première croyance : il serait plus heureux s’il était en couple, pour cela il faudrait qu’il plaise aux femmes mais il est trop maigre pour leur plaire.

Pour le guérisseur, le problème ne vient pas du physique, mais de la façon dont nous pensons qu’il est perçu par les autres. Pratiquement tout ce que nous vivons a pour origine ce que nous croyons que ce soit positif ou négatif. Si nous sommes convaincus d’être superbe ou passionnant, nous mettons en place les comportements pour que cela devienne réalité et les autres nous voient ainsi.

« Nous sommes ce que nous pensons. Avec nos pensées, nous bâtissons notre monde. »

Bouddha

Comment naît une croyance positive ou négative ?

Nous nous forgeons la plupart des croyances que nous avons sur nous-mêmes dans l’enfance, mais nous pouvons également en développer à l’âge adulte. Les croyances se construisent à partir :

  • De ce que les autres affirment à notre sujet dès lors que ce sont des personnes crédibles à nos yeux et que nous sommes sensibles à leur opinion :
    • Les parents ou les personnes qui nous élèvent
    • Les enseignants. D’après une expérience menée sur des enfants du même âge et ayant les mêmes résultats aux tests de QI au début de l’expérience, le fait que leur enseignant les pensent plus ou moins intelligents que la moyenne a une répercussion sur les résultats de tests de QI qu’ils repassent un an plus tard. L’une des raisons expliquant cela vient du fait que lorsque l’on s’adresse à des personnes que l’on pense « limitées intellectuellement », le vocabulaire utilisé est simple et peu stimulant pour leur cerveau, ces personnes stagnent plutôt que d’évoluer. L’autre raison concerne l’attitude (façons de parler, mimiques, regards) que l’on a vis-à-vis de la personne réputée stupide et qui lui insinue en permanence qu’elle est stupide.
  • Des conclusions que l’on tire sans s’en rendre compte d’expériences vécues :
    • Un bébé qui n’obtient pas de réaction de ses parents qu’il crie, pleure ou rit va développer le sentiment de n’avoir aucun impact sur son environnement. S’il ne vit aucune expérience contraire, adulte il deviendra fataliste. Dans le cas inverse, un bébé dont les parents sont très réactifs à ses expressions, deviendra un adulte proactif ou séducteur qui ira facilement vers les autres pour obtenir ce qu’il désire.
    • Adulte, une prise de parole en public ratée dont nous gardons un sentiment de honte peut nous amener à conclure que nous ne sommes pas faits pour parler en public. Notre cerveau généralise à partir d’une expérience.

Pourquoi ne se rend-on pas compte que ce que l’on croit n’est pas la réalité ?

Le monde qui nous entoure nous transmet des quantités énormes d’informations par le biais de nos sens. Rien que sur le plan visuel, nous ne repérons qu’une infime partie de ce qui est dans notre champ visuel. Notre cerveau fait inconsciemment  le tri de ce qu’il retient. Ce tri est différent pour chacun de nous et s’opère au travers du filtre de nos croyances, de notre vision du monde.

Ce que nous retenons de notre environnement est ce que notre croyance nous met en avant. Par exemple, si nous avons la croyance que le monde est dangereux, nous portons inconsciemment notre attention sur toutes les sources de danger potentiel, ce qui renforce notre croyance et nous fait penser que nous vivons effectivement dans un monde dangereux.

Ainsi selon nos croyances, un sourire peut être perçu comme un signe amical ou au contraire comme de la moquerie. Nous abordons le monde avec des attitudes révélant nos croyances. Quand nous voyons le danger partout, notre visage est fermé, les personnes que nous rencontrons le remarquent et adoptent également un comportement distant. Et nous interprétons le comportement de l’autre en nous disant que nous avons eu raison de nous méfier, cela renforce toujours plus nos croyances.

« Les êtres humains sont très attachés à ce qu’ils croient. Ils ne cherchent pas la vérité, ils veulent seulement une certaine forme d’équilibre, et ils arrivent à se bâtir un monde à peu près cohérent sur la base de leurs croyances. Cela les rassure et ils s’y accrochent inconsciemment. »

Quelle est la portée de nos croyances ?

« Nous avons tous développé des croyances sur nous, sur les autres, sur nos relations aux autres, sur le monde qui nous entoure, sur à peu près tout, depuis notre capacité de réussir nos études jusqu’à l’éducation de nos enfants, en passant par notre évolution professionnelle et nos relations conjugales. Chacun de nous porte en lui une constellation de croyances. Elles sont innombrables et dirigent notre vie. »

Quels sont les effets de nos croyances ?

Chacune de nos croyances, qu’elle paraisse positive ou négative, entraine à la fois des effets positifs et des effets négatifs. Par exemple, croire que le monde est dangereux amène à mieux se protéger face à un danger réel que lorsque l’on croit que le monde est amical.

Sur la demande du guérisseur, Julian fait des recherches sur les placebos. Il apprend ainsi que les placebos guérissent une partie des maladies par leur seul pouvoir psychologique. La croyance de prendre un médicament qui guérit peut suffire pour guérir. C’est la croyance qui compte, pas le comportement, même si les rituels entretiennent la croyance (par exemple aller à l’église pour les personnes qui croient en Dieu).

Quand on apprend une information « incroyable » en écoutant quelqu’un parler, on doute facilement de sa véracité. Alors qu’en agissant et en vivant des expériences, le doute n’a plus de place ce qui nous permet d’évoluer. En faisant les recherches lui-même sur les placebos, Julian va au-delà du doute et intègre le pouvoir exceptionnel des croyances.

Il est donc important de se rendre compte de ce que l’on croit, puis de comprendre que ce ne sont que des croyances, et enfin de découvrir leurs effets sur notre vie.

L'homme qui voulait être heureux

L’homme qui voulait être heureux

Les croyances vis-à-vis du  mensonge, de la chance, de l’échec

Le mensonge

Julian ment pour ne pas vexer ses hôtes en disant la vérité (il n’aime ni la nourriture balinaise, ni le fait de manger avec les mains comme c’est de coutume). Pour le vieux guérisseur, ce n’est pas le message qui peut vexer mais la façon de le formuler. En remerciant notre interlocuteur pour son intention positive, nous ne le vexons pas, à moins peut être qu’il soit particulièrement susceptible, ce qui est son problème et pas le nôtre.

Contrairement à ce que l’on pourrait penser, il n’est pas plus simple de mentir que d’expliquer la vérité. Notre interlocuteur est tenté de contourner nos arguments et de fait nous mentons de nouveau pour répondre dans la lignée de notre premier mensonge.

Au final, nous pouvons nous sentir obligé d’accepter et sommes donc doublement pénalisé. En plus de faire quelque chose contre notre volonté, le mensonge génère une énergie négative pour nous-mêmes, alors que la vérité nous libère et nous fait nous sentir léger.

Le facteur chance ?

Chacun rencontre dans son existence un grand nombre d’opportunités que certains savent repérer et saisir, alors que d’autres non. Il n’est pas question de chance mais dans un premier temps de prêter attention aux opportunités qui s’offrent à nous.

L’échec

Julian a la croyance limitante qu’il est incapable de manager des hommes, ce qui lui pose problème dans son projet. Cette croyance est née d’un échec. Les échecs ne doivent pas empêcher de recommencer, ils permettent d’avancer. Un enfant qui apprend à marcher tombe en moyenne 2000 fois avant de savoir marcher 😉

Rêver sa vie idéale

Le vieux guérisseur demande à Julian de rêver que tout est possible, qu’il n’y a aucune limite à ce qu’il souhaite pour lui (caractéristiques physiques, diplômes, qualités, intelligence…) ; puis d’imaginer à quoi ressemble sa vie dans ce cadre (métier, loisirs…). Julian se prête au jeu avec plaisir et rédige sa vision de vie idéale.

Julian apprécie tout particulièrement de raconter sa vie de rêve au guérisseur qui l’écoute attentivement et silencieusement sans « saboter » ses rêves en prédisant leurs effets négatifs ou en proposant de plutôt faire ceci ou cela… Par une série de questions, le guérisseur permet à Julian d’approfondir le sujet :

Comment savez-vous que cette vie vous rendrait heureux ?

En vivant cette vie, y a-t-il quelque chose que vous pourriez perdre par rapport à votre vie actuelle ?

Quel est votre sentiment sur la raison pour laquelle cette vie que vous rêvez n’est pas la vôtre aujourd’hui ?

Qu’est-ce qui a fait que votre chemin a été différent de celui que vous auriez aimé suivre ?

Julian est très attiré par son projet de s’installer à son compte en créant son studio de photographies de mariage. Alors qu’est-ce qui l’empêche de le faire ? Il ne pense pas en être capable. Comment le sait-il ? Il s’attache à son ressenti (c’est très différent de ce qu’il a l’habitude de faire, de son métier, le changement est trop important) et n’a donc pas la possibilité de savoir si c’est la réalité ou juste une croyance limitante.

Ne pas se sentir capable de faire quelque chose peut être lié au fait que l’on ne sache pas comment on peut concrètement réaliser son projet. Tant que l’on appréhende son projet dans sa globalité, il reste abstrait voire irréalisable. En détaillant les étapes nécessaires à la réalisation de son projet puis en listant les tâches à effectuer, il ne reste plus qu’à trouver comment acquérir les compétences qui nous manquent.

Il est alors possible de suivre des formations mais également de demander de l’aide aux personnes de notre entourage qui ont les compétences qui nous manquent.

Faire des choix

Pour réaliser son rêve de devenir photographe indépendant et avoir son propre studio, Julian a besoin de temps et d’argent pour se former, les 2 lui manquent. Se former ne coûte pas nécessairement plus cher que les vacances à Bali, mais Julian ne veut pas renoncer à ses vacances. Un choix s’impose en tenant compte de ce qui est le plus important pour lui : réaliser son rêve ou profiter de ses congés ? Il est parfois nécessaire de renoncer à des choses auxquelles on est attaché pour faire ce qui nous tient à cœur.

Pour réaliser son rêve de vie, on doit être prêt à faire des efforts, des choix voire des sacrifices. Plus les efforts sont importants et plus on retire de satisfaction et de bonheur qui restent gravés en nous pour longtemps. Julian pensait s’épargner des souffrances en évitant de décider, mais finalement en agissant de cette façon il contribuait plutôt à son propre malheur.

« Si vous ne renoncez à rien, vous vous abstenez de choisir. Et quand on s’abstient de choisir, on s’abstient de vivre la vie que l’on voudrait. »

La peur d’aller vers les autres

Julian peut également acquérir des compétences pour son projet en allant vers les autres, mais il a peur de demander de l’aide et préfère éviter de prendre le risque d’obtenir un refus. Tant qu’il n’a pas formulé sa demande, il reste avec la peur créée par son esprit et sans réponse. Même en cas de réponse négative, la réponse ne concerne que la demande faite et ce n’est en aucun cas un refus de sa personne.

Aller vers les autres et leur demander un soutien, un appui, de l’aide, des conseils, des contacts est crucial pour avancer dans la vie. Le guérisseur fait faire à Julian l’exercice suivant pour se débarrasser de sa peur d’être rejeté : demander à des personnes de son choix des choses en ayant l’objectif d’obtenir une réponse négative, un NON clair. En fait les gens ont plutôt envie de vous aider, il est rare d’être repoussé. C’est quand on craint d’être rejeté que l’on finit par l’être selon le mécanisme des croyances.

« …savoir se tourner vers les autres pour leur demander quelque chose est fondamental. Tous les gens qui réussissent leur vie ont cette compétence. »

La peur du regard des autres

Julian a également peur de décevoir ses parents en devenant artiste photographe alors que dans sa famille les professions intellectuelles sont particulièrement valorisées. Des parents aimants préfèrent-ils que leur fils soit un enseignant malheureux ou un photographe épanoui ? Chacun est unique et responsable de sa propre appréciation et libre de faire ce qu’il veut de sa vie en fonction de ses goûts, de sa personnalité, de son histoire. Prendre en compte l’individu et non le groupe évite de tomber dans la généralisation  et de bâtir des théories qui vont juste renforcer nos croyances.

En réalisant un projet important pour nous, nous devenons nous-mêmes et exprimons nos talents en accord avec nos valeurs. Quand nous parlons d’un projet autour de nous, nous recevons 3 types de réactions :

  • Neutres
  • Encourageantes
  • Négatives

Il faut éviter de confier nos projets aux personnes qui risquent de nous décourager juste pour répondre inconsciemment à leurs propres besoins. Par exemple, nous voir réaliser notre rêve les met face à leur incapacité à réaliser les leurs, ou nous voir aller mal leur permet de nous aider.

Il est très important d’avoir au moins une personne qui croit en nous, sa confiance en nous balayera nos doutes et effacera nos peurs dans les moments plus difficiles du projet. L’important c’est que nous sachions qu’elle croit en nous, il peut même s’agir d’une personne disparue qui a toujours eu pour nous un amour inconditionnel.

Le vieux guérisseur est persuadé que l’amour est la solution de nombreux problèmes rencontrés par les êtres humains dans leur vie. Ce n’est pas une solution simple à mettre en œuvre car aimer est souvent difficile. Les méchants, les pénibles, les égoïstes, les déçus… ne sont certes pas faciles à aimer mais ont un point commun, leur comportement est le seul possible pour eux et il y a derrière chacun de leurs actes une intension positive (se protéger d’une nouvelle déception par exemple). L’amour est la meilleure façon d’obtenir un changement chez l’autre.

L’argent

« L’argent cristalise tous les fantasmes, toutes les projections, les peurs, les haines, l’envie, la jalousie, les complexes d’infériorité, de supériorité… »

L’absence de confort matériel peut certes altérer le bonheur, mais ce qui est matériel ne peut pas apporter de bonheur. Croire que l’argent fait le bonheur pousse les gens dans une course sans fin à la possession qui ne résout rien puisqu’une fois l’objet convoité acquis, le bonheur n’étant pas au rendez-vous, on se tourne vers une nouvelle envie à combler.

L’argent est né pour faciliter la vie de tous, car auparavant avec le troc, il fallait trouver une personne qui puisse nous donner ce dont nous avions besoin et soit intéressée par ce que nous pouvions lui offrir en échange. Grâce à l’argent, chaque bien, chaque service est évalué et les échanges entre les êtres humains font circuler l’argent dans une belle énergie dans laquelle chacun donne le meilleur de lui-même. Mais les abus font que la façon de gagner et de dépenser l’argent amène aujourd’hui à le regarder comme quelque chose de sale.

Gagner de l’argent en donnant le meilleur de soi-même et en respectant les autres permet de s’enrichir en s’épanouissant. Et utiliser cet argent en faisant appel aux services d’autres personnes qui ainsi expriment leur talent, leurs compétences produit une énergie positive.

Gagner de l’argent peut aussi permettre de s’en détacher, ce détachement n’est alors pas un renoncement. Gagner de l’argent peut correspondre à un objectif à un moment de l’existence. Il faut ensuite évoluer pour réussir sa vie en la menant conformément à ses souhaits, en restant en accord avec ses valeurs, en donnant le meilleur de soi et en contribuant au-delà de soi pour l’humanité.

Être en accord avec nos valeurs

Quand nous ne sommes pas en accord avec nos valeurs, nous éprouvons de la gêne, de la culpabilité, parfois même notre corps réagit. Nous sommes en harmonie avec nous-mêmes si 70 % des actions que nous menons au quotidien sont des actions que nous continuerions à mener en sachant notre mort prochaine car elles ont du sens pour nous. Nous avons toujours le choix de nos actions, parfois les choix sont peu nombreux et douloureux mais ils existent et déterminent ce que l’on vit.

« L’être humain se complaît dans le laisser-aller, mais s’épanouit dans l’exigence de soi. »

Quand nous nous autorisons à mener les actions avec lesquelles nous sommes en harmonie, qui respectent nos valeurs et expriment nos compétences tout devient plus facile. Pour s’épanouir, il faut être capable de faire des choix qui coûtent et renoncer à certaines choses, ces sacrifices nous permettent d’avancer sur notre voie. Prendre le chemin du bonheur fait parfois renoncer à la facilité.  Il ne suffit pas de comprendre, ni même d’adhérer à une idée pour évoluer, il faut vivre quelque chose d’intense et de très impliquant.

« Plus on évolue dans sa vie, plus on se débarrasse  des croyances qui nous limitent, et plus on a de choix. Et le choix, c’est la liberté. »

Et vous, avez-vous identifié certaines de vos croyances et leurs effets sur votre vie ?

Depuis que je me suis mise en tête que j’allais créer mon activité, je mène des recherches sur la création d’entreprise sur internet, j’assiste à des réunions d’information, je participe à des ateliers, des formations… Sans savoir exactement ce que je cherche (au bout d’un moment on peut estimer avoir fait le tour de la question !), je sens de temps en temps une petite libération et je me dis « ah ben si c’est comme ça, alors je peux le faire ! »… et je repars en quête d’un nouveau déblocage pour continuer à avancer 😉 J’ai l’impression que je transmets ainsi à mon inconscient des informations pour qu’il se dise « oui, c’est possible » et qu’il arrête de me saborder avec ses croyances limitantes !

Avez-vous vécu ce genre d’expériences ou identifié des croyances qui vous empêchent d’avancer vers vos rêves ? Si vous souhaitez les partager, je vous propose de le faire dans les commentaires ci-dessous. Merci !

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